I. Le sel dans l'histoire de L'HOMME . II.Le
sel dans L'HISTOIRE DE
FRANCE |
LE SEL DANS
L'HISTOIRE DE L'HOMME.
Au Paléolithique, les hommes devenus progressivement des
chasseurs, se nourrissent essentiellement de viandes crues. C’est
avec cette nourriture et le sang de leurs proies, qu’ils
assurent leur équilibre
minéral.
C’est
au Néolithique,
à
la fin de la période
de glaciation qui a duré 40000 ans, que l’on note des changements dans l’organisation
des groupes humains.
Le climat s’adoucit,
les forêts
s’étendent,
on remarque que la viande se conserve moins bien. A cette période,
les hommes construisent des villages, et se lancent dans l’élevage
et l’agriculture.
On utilise alors le sel pour la conservation.
D’autre
part, le natron (carbonate de sodium) fut utilisé pour la momification dans l’ancienne
Egypte, et le chlorure de sodium ne tarda pas à être employé
pour le salage ou le saumurage des poissons.
UTILISATION DU SEL DANS
L'ANTIQUITE.
Pour prix des services rendus les soldats et officiers de Rome
recevaient une certaine quantité de sel, ultérieurement remplacée par une somme
d'argent d'où l'origine du mot salaire (salarium, en latin,
ou solde pour acheter le sel).
Dans la Chine du XIème siècle, ce produit utilisé comme moyen de
paiement servit même de base pour la création du porte-monnaie : les
certificats ouvraient droit à l'achat d'une certaine quantité de sel.
LE FOUR GAULOIS
Il suffit de faire réduire une substance salée, dans des vases de terre
cuite, disposés sur des fourneaux. Ce moyen offrait l’avantage
de produire du sel toute l’année,
mais demandait une grande consommation de bois des forêts.
On
que chaque région utilise sa propre technique, ainsi que des appellations bien
différentes les unes des autres mais le principe reste le même.
Une excavation d’environ 40cm de profondeur, de 2.50 m sur 120, constitue l’air
de chauffe.
Les côtés sont reliés par des traverses d’argiles crues, posées
sur des baguettes reliées
entre elles 2 à
2.
Ces baguettes de bois souples, liées avec des herbes sont fichées
à la base des grands cotés pour former des arceaux au- dessus de la fosse. Des
entretoises d’argiles
sont placées perpendiculairement de manière à délimiter les emplacements des
récipients.
Un foyer est creusé dans l’un des grands côtés
sous cette structure en grille.
L’oxygénation
du four est facilité par une zone de travail sur-
creusée
de 2 à
3m de rayon.
Une centaine d’espaces sont ainsi aménagée pour recevoir les godets destinés
à
traiter la saumure. Ces petits récipients en forme d’auge
sont confectionnés
avec de l’argile
d’environ
2 mm d’épaisseur,
moulés
sur une matrice. Avec cette méthode, on peut traiter 20 l de matière saline par jour.
Caroline, Aline,Christelle,Leslie
Le four à picton
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A: boulette servant à fixer les
barquettes B:Planche qui permet de fermer
l'air de chauffe C: Barquette ou godets où l'on y
place l'eau salée (qui va être chauffée ensuite) avec le bâton servant
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...et les différents godets: |
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Une aire de terre battue était installée près du rivage. L’air
de chauffe était
constitué
d’une
dizaine de rangée
de pierres plates.
Elles étaient reliées entre elles par un placage d’argile,
parallèlement,
tous les 25 cm environ pour former de larges couloirs.
On y posait des piliers cylindriques où l’on
posait des récipients d’argile
en forme d’auges.
L’extrémité
supérieure
de ces piliers était
trilobée
pour permettre une circulation maximale de l’air chaud sous les barquettes.
Celles- ci étaient
posées
les unes contre les autres pour limiter la perte de chaleur. Avec de la tourbe,
le feu était alors entretenu en permanence.
Pour éviter l’affaissement, le four était entouré
d’une
bordure de pierres scellés
avec de la glaise.
Un mélange de charbon de bois et d’algues était
le combustible de ce four. Il entretenait une chaleur d’environ
80°
pendant une dizaine d’heure.
Cette installation était
entourée
de briques permettant l’oxygénation
et la combustion du foyer. Auparavant Un bassin servait à
préparer
l’eau
de mer. Une toiture de chaume couvrait l’ensemble.
Cette technique permettait au Gaulois de produire, avec ces
récipients d’environ
450 cm3 , une quantité d’environ 100 kg de sel par jour.
Aurélie, Marianne,Benoit, Grégory
Voir les marais salants actuels,
d'après une étude des marais de René Clouteau, Les
Sables d'Olonne - vendée.